Qui, Quoi
  • Acteurs de la bio, bien-être et nature
  • Aromathérapie
  • Art-thérapie
  • Associations
  • Astrothérapie
  • Autohypnose
  • Autre
  • Ayurvéda
  • Biodanza
  • Biomagnétisme
  • Biorythme
  • Chromathérapie
  • Electrothérapie
  • Espaces bien-être
  • Etiopathie
  • Feng Shui
  • Fleurs de Bach
  • Géobiologie
  • Ho oponopono
  • Homéopathie
  • Hypnothérapie
  • Instituts bien-être
  • Kinésiologie
  • Kobido
  • Litothérapie
  • Magasins bio
  • Magnétisme
  • Musicothérapie
  • Méditation
  • Méthode liberation des cuirasses
  • Naturopathie
  • Nutrition
  • Ondobiologie
  • Phytothérapie
  • Praticiens
  • Pratique énergétique
  • Psychanalyse intégrative
  • Psycho-somatothérapie
  • Radiesthésie
  • Rebouteux
  • Reiki
  • Réflexologie
  • Shiatsu
  • Sophrologie
  • Tai-chi-chuan
  • Tao Yin
  • Yoga
  • Yoga du rire

Ayurveda

Origines de l’Ayurveda

Les origines de l’Ayurveda remontent aux Vedas, un ensemble de textes révélés très anciens datant de la période védique (IIe millénaire av. J.-C.).

Le Veda (au singulier) — c’est-à-dire la Connaissance — est divisé en quatre Vedas, ou livres du Veda : le Rig-Veda, le Yajur-Veda, le Sama-Veda et l’Atharva-Veda. De plus, chaque Veda possède un Upaveda, un « Veda subordonné », l’Ayurveda étant le Veda subordonné de l’Atharva Veda7.

L’ Ayurveda, comme l’ensemble des Vedas, est dit nityam et apaurusheyam (littéralement : éternel et non-créé par l’homme — donc « révélé »). À l’origine, les principes de guérison exposés dans l’Atharva-Védareposaient essentiellement sur le son ou la parole. Les hymnes étaient alors des moyens de guérison et leur simple récitation avait, selon le texte, le pouvoir de soigner toute chose. Les médicaments, tels qu’on les connaît aujourd’hui, n’étaient pas encore développés.

Principes de base

Le but de l’Ayurveda est triple: le maintien de la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi.

L’Ayurveda décrit l’être humain comme étant composé des cinq Mahabhutas (les cinq éléments), des trois doshas (les énergies de base du vivant), des sept dhatus (les tissus) et des seize shrotas (les canaux qui véhiculent les doshas à travers tout l’organisme).

Pratiques

Les huit branches de l’Ayurveda

L’ayurveda comprend huit disciplines thérapeutiques, les Ashtangas, qui sont :

  • Shalya-chkitsa : la chirurgie
  • Salakyam : le traitement des maladies siégeant au-dessus de la clavicule (oto-rhino-laryngologie, ophtalmologie et odontologie)
  • Kaya-chikitsa : la médecine générale
  • Bhuta Vidya : la psychiatrie. L’approche traditionnelle des problèmes mentaux dans l’Ayurveda est psychosomatique — voir plus bas Origines des maladies mentales — mais il y est également fait mention de la possession démoniaque
  • Kaumarabhrtyam : la pédiatrie
  • Agadatantram : la toxicologie
  • Rasayanam : la science de la longévité et du rajeunissement
  • Vajikaranam : le traitement de la sexualité et de la fertilité au moyen d’aphrodisiaques

Le diagnostic

Charaka, considéré comme l’un des principaux fondateurs de l’Ayurveda, déclare que « c’est le patient et non la maladie qui est l’objet du traitement. » Pour le vaidya (le médecin ayurvédique), la maladie « n’existe pas » en tant que telle. Elle ne serait que l’expression d’un déséquilibre des trois doshas qu’il faut harmoniser. Il s’agira donc d’établir tout d’abord la nature de ce déséquilibre (quels sont les doshas viciés), d’en rechercher ensuite les causes et d’y trouver finalement un remède.

Le praticien commence par Darshana, l’observation visuelle du corps au cours duquel ses caractéristiques physiques sont observées et Sparshana, l’examen tactile par la palpation, la percussion et l’auscultation de ses diverses parties ainsi que de certains organes internes.

Afin d’établir la nature du déséquilibre, le vaidya pratique ensuite une méthode de diagnostic par le pouls appelée Nadi Pariksha (ou Nadi Vigyan, selon les régions de l’Inde où elle est pratiquée), différente de celle utilisée par la médecine moderne. Ici, on pose trois doigts (l’index, le majeur et l’annulaire) sur l’artère radiale du patient au niveau du poignet. En exerçant différents modes de pression, le vaidya recueille l’information concernant les doshas de la personne et de cette manière, détermine sa vikriti — l’état de déséquilibre de ses doshas.

Le déséquilibre étant désigné, il en détermine la cause. Selon cette méthode, l’origine de l’affection est à la fois interne et externe : le dysfonctionnement est dû à un blocage des shrotas — la première manifestation matérielle des doshas dans le corps — mais également aux habitudes de vie de la personne. Prashna est l’interrogatoire du patient qui permet de définir les erreurs diététiques et comportementales éventuelles qui pourraient être la cause du déséquilibre. L’Ayurveda accorde une grande importance à l’histoire personnelle du patient, à ses antécédents familiaux, médicaux et professionnels ainsi qu’à son vécu psychologique jugés déterminants pour son état de santé.

Traitements et remèdes

Quelle que soit l’affection dont souffre le patient, le vaidya conseillera souvent en premier lieu une détoxification générale plus ou moins longue (un Panchakarma) qui se déroulera généralement dans un centre de soins ayurvédiques dédié à cet usage. De retour chez elle, ses toxines éliminées, la personne suivra un traitement destiné à regénérer son organisme et à renforcer son système immunitaire. Outre un régime alimentaire adapté, ce traitement inclura également l’ingestion de préparations à base de plantes et de minéraux appelés Rasayanas.

Le médecin conseillera parfois des changements concernant le mode de vie et l’alimentation et, dans certaines traditions, des pratiques telles que le yoga et la méditation.

Sources:
wkipédia, http://massaditi.e-monsite.com/medias/images/ayurveda-1.jpg

Quelques praticiens en Ayurveda en Charente