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Musicothérapie

La musicothérapie est une thérapie qui cherche à utiliser les propriétés supposées de la musique et du sonore comme support afin de rétablir, maintenir ou améliorer les capacités sociales, mentales et physiques d’une personne.

La musicothérapie, entre dans le champ des thérapies à médiation musicale et diffère des techniques dites « psychomusicales » qui touchent plutôt le domaine de la relaxation.

Origines

Bien que certaines sources indiquent qu’on attribuait à la musique des pouvoirs magiques ou de guérison depuis au moins l’Antiquité, ce n’est qu’au vingtième siècle, dans les années 1960, que la notion d’une profession dans ce domaine fait son apparition à l’état expérimental, notamment au Canada et aux États-Unis.

En France

Dans les années 1940 et 1950, la musicothérapie fut utilisée sur les soldats convalescents pour tenter de soulager les traumatismes de la guerre : insomnies, dépressions post-combat, anxiété …

Par la suite, des recherches approfondies ont été réalisées dans différents instituts, en France comme à l’étranger. Tels l’institut Karajan à Salzbourg qui étudie le pouvoir physiologique de la musique, ou encore l’ARATP (Association de Recherche et d’Application des Techniques Psychomusicales) de Paris. l’institut Émile Jaques-Dalcroze à Genève, créé en 1915.

En France, c’est un ingénieur du son, Jacques Jost qui fait office de pionnier dès 1954 et pose l’hypothèse qu’on peut soigner avec la musique. Il s’appuie sur une base clinique avec l’aide du Laboratoire d’Encéphalographie de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale, à la Faculté de Médecine de Paris. Il effectue des recherches sur les émotions et la musique. Il rencontre un directeur de Radio France et valide ses recherches à l’aide d’un programme d’écoutes musicales sur la radio. Pendant dix-huit ans, il a poursuivi l’étude et l’application des techniques psychomusicales en psychiatrie, en collaboration avec les docteurs Guilhot et Garnier. Il met en place un test de réceptivité musicale qui peut être utilisé avec des patients en séance de musicothérapie. Ce test est disponible au CIM. Le premier congrès mondial de musicothérapie a eu lieu en France en 1974 à l’Hôpital de la Salpêtrière.

En France, les études concernant l’action de la musique sur le corps sont donc récentes. Elles essaient de mettre en évidence que l’écoute de certaines musiques ont des répercussions physiologiques et psychologiques sur l’organisme, notamment au niveau cardio-vasculaire, respiratoire, musculaire et végétatif.

Musique et psychothérapie

Musicothérapie active

La musicothérapie active est axée sur des productions sonores au moyen de la voix, les percussions ou autres. Le sujet devient créateur et s’exprime à travers la musique et les sons. Cette pratique découle généralement de pédagogies actives (inspirées de celles du Orff-Schulwerk de Carl Orff, Edgar Willems ou Émile Jaques-Dalcroze). La technique de Tomatis, de ses élèves et des dissidents qui s’en sont séparés, comporte elle aussi une phase active pendant laquelle le sujet chante, répète certains phonèmes ou lit à haute voix dans le système d’amplification et de filtrage dynamique connu sous le nom d’oreille électronique.

Concrètement, il s’agit essentiellement d’un travail sur la communication non verbale. Le principe est l’ouverture de canaux de communication avec des personnes en rupture de communication (voir travail de Guy Rosolato, qui s’inspire du travail de Palo Alto et travail de Benenzon R). En France ces travaux ont été repris et traduits par Gérard Ducourneau.

D’autres initiatives, parmi lesquelles celle que promeut la Mutualité française pour dynamiser et « déverrouiller » les patients atteints de maladie de Parkinson, utilisent des exercices en groupe circulaire de chants connus et aimés par les patients, sous la direction d’un chanteur professionnel. Des moments de musicothérapie réceptive à base de chants lyriques sont également utilisés. Le tout étant encadré par une équipe médicale et une orthophoniste.

Philippe Barraqué, ethnomusicologue à l’Université Paris-VIII et musicothérapeute à conçu de son côté deux méthodes de thérapie vocale (La Voix qui guérit) et de chant harmonique thérapeutique (méthode harmonicothérapie).

Musicothérapie réceptive

La musicothérapie réceptive est fondée sur l’écoute d’extraits musicaux ou de sons (sonothérapie). Le programme sonore est établi après un entretien et un test de réceptivité musicale comme celui du docteurJacqueline Verdeau-Pailles. Selon la technique établie par Jacques Jost et Edith Lecourt, une séance de musicothérapie réceptive associe trois fragments d’œuvres musicales dont l’audition successive constitue trois étapes thérapeutiques : apaisement, détente, relaxation. La méthode développée par Jean-Marie Guiraud-Caladou (‘bande en U’) nommée détente psychomusicale propose elle aussi trois phases ; successivement l’apaisement, la détente puis la redynamisation.  La pratique tomatisienne table plutôt sur l’audition de sons filtrés de manière variable selon leurs propres caractéristiques grâce à divers appareils qui reprennent tous l’idée de filtrages (ou d’adjonction sonores) dépendant de l’amplitude (oreille électronique, sémiophone, lexiphone, appareil de Bérard, variophone, akousmatix, etc.).

Biomusicothérapie

La biomusicothérapie, méthode élaborée par le docteur Léon Bence en collaboration avec le compositeur Max Méreaux, est fondée essentiellement sur l’action du son à un niveau organique. C’est une musicothérapie réceptive extrêmement personnalisée : les extraits d’œuvres sont déterminés en fonction de deux critères fondamentaux :

  1. le choix de la tonalité et du mode qui permettront d’entendre plus fréquemment les sons recommandés dans le cas considéré ;
  2. le choix du compositeur correspondant le mieux à la typologie de l’auditeur.

Musicothérapie et psychodynamique

La question surgit par période : la musicothérapie aide-t-elle la personne ? Et si oui en quoi ?

  • en raison des caractéristiques de l’œuvre utilisée ou des caractéristiques sonores de cette œuvre (au niveau rythme, mélodie, harmonie)
  • ou bien, la musique se limite-t-elle à être le vecteur et/ou le prétexte de la communication verbale ou non entre thérapeute et sujet ?

De là, deux courants principaux théoriques, l’un plus proche de la psychosonique, l’autre mieux compris dans l’esprit de l’art-thérapie.

Nous pouvons rajouter un troisième courant (en réponse à la première question ) qui donne une définition autre de la musicothérapie : elle permet l’ouverture de « canaux de communication » à travers des moyens corporo-sonoro-musicaux. Cette conception ne laisse que peu de place à l’utilisation de la musique à des fins thérapeutiques liées à un prétendu pouvoir intrinsèque de la musique. Elle est basée sur la conception d’un sujet en relation avec son environnement, le but étant d’améliorer la qualité du contact avec cet environnement.

Sources:
wikipédia, http://www.lepanoptique.com/images/articles/art-musique.jpg

Quelques praticiens en Musicothérapie en Charente

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