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Aromathérapie

Les origines de l’aromathérapie

Dans l’histoire de la médecine, au moins jusqu’au xvie siècle, l’histoire de l’aromathérapie se confond en grande partie avec celle de la phytothérapie. Les plantes, dans leur ensemble, constituaient la base de lapharmacopée des civilisations antiques.

Si l’on retrouve les traces de méthodes de distillation ou d’extraction, en Chine ou en Inde, datant de plusieurs millénaires, c’est en Égypte que leur utilisation a été avérée. En Grèce, les écrits de Dioscoride font référence à l’utilisation d’extraits aromatiques. Les Romains les utilisèrent aussi sous forme d’onguents gras.

On attribue au médecin alchimiste persan Jabir Ibn Hayyan l’invention, au xe siècle, de l’alambic. Les procédés d’extractions s’améliorèrent par la suite, les pharmacopées les utilisant surtout après le xvie siècle. C’est à partir du xixe siècle, que l’on commença à isoler et classifier les principes actifs des molécules odoriférantes ce qui permit leur utilisation spécifique.

Généralités

L’aromathérapie est pratiquement toujours associée à la phytothérapie, dans l’arsenal thérapeutique, le terme « phyto-aromathérapie » est d’ailleurs employé par les spécialistes. Le terme d’aromathérapie recouvre des pratiques médicales très variées utilisant les huiles essentielles par exemple sous forme d’onction (dissolution dans une huile), de crème ou de lotion (émulsion huile dans l’eau) pour l’usage externe. La dispersion dans du miel ou dans de l’huile alimentaire ou simplement sur un sucre est habituelle pour l’administration par la voie orale. La mise en gélules peut être aussi réalisée. Les aérosols obtenus par nébulisation des huiles essentielles sont plus rarement utilisés, mais la dispersion dans l’atmosphère d’une pièce obtenue grâce à l’utilisation de diffuseurs spéciaux est très répandue. L’emploi de suppositoires est très utile pour certaines applications thérapeutiques, mais est généralement réservée au corps médical. Les huiles essentielles sont des substances très coûteuses et très recherchées. Elles sont donc très souvent frelatées par adjonction d’huiles de mauvaise qualité ou par l’adjonction de produits de synthèse bien moins onéreux. L’huile essentielle d’eucalyptus contient plusieurs dizaines de substances. Alors on vend de l’eucalyptol de synthèse (1,8 cinéol) qui coûte dix fois moins que l’huile essentielle d’eucalyptus. Les huiles essentielles se dégradent vite si elles sont mal conservées (lumière, oxygène de l’air, température). Se procurer des huiles essentielles et s’assurer de leur qualité est un métier complexe qui demande beaucoup d’expérience. En France, comme dans la plupart des pays européens, ni la vente des huiles essentielles, ni la pratique de l’aromathérapie ne sont règlementées. Il est donc très important de se procurer des huiles essentielles de qualité garantie et de s’adresser à des personnes qualifiées en aromathérapie. Les usages les plus courants des huiles essentielles sont :

  • l’automédication de confort, le calme et la relaxation (bains, massages, cosmétiques) et la préparation à l’endormissement ;
  • une des composantes des médecines traditionnelles et de la naturopathie : Ayurveda, etc.
  • une utilisation aromatique en psychologie.

en médecine

  • la désinfection et la cicatrisation des plaies ou le traitement de traumatismes (brûlures, …) ;
  • la complémentation à un traitement médical chronique ;
  • la dermatologie et la cosmétique dermatologique ;
  • le choix thérapeutique fait par un thérapeute qualifié aromathérapeute médecin, pharmacien, ou naturopathe (école française, Valnet, Franchomme, Baudoux).

En aromathérapie on limite toujours les traitements à base d’huiles essentielles pour les très jeunes enfants (immaturité enzymatique du nourrisson), pour les femmes enceintes (surtout au cours des trois premiers mois lorsque les tissus sont en formation), pour les personnes allergiques (asthmatiques, …), pour les animaux comme les chiens et les chats (absence de certains systèmes enzymatiques de métabolisation). La pratique de l’aromathérapie nécessite toujours l’avis d’un professionnel averti. Certaines huiles essentielles sont très bien tolérées pures sur la peau, mais elles sont l’exception. Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques, c’est-à-dire qu’elles irritent ou altèrent la peau. La plupart des huiles essentielles nécessitent d’être diluées au 1/5 (concentration importante, réservée à la pratique médicale) le plus souvent au 1/10 voire au 1/20 ou au 1/100 (concentration faible, courante pour l’utilisation des huiles essentielles en cosmétologie4) c’est-à-dire de 20 %, 10 %, 5 % ou 1 % V/V ou W/W dans une huile végétale (d’amande douce, d’avocat, d’argan, de macadamia, etc.)ou dans un excipient lipophile (crème, lait). Certaines huiles essentielles se potentialisent mutuellement et sont donc plus efficaces en association. Les formules associant différentes huiles essentielles dans certaines indications, telles celles reprises dans la littérature spécialisée ont donc un sens. Si les activités antibactériennes et anti-infectieuses des huiles essentielles sont aujourd’hui scientifiquement démontrées, d’autres activités pharmacologiques font encore l’objet de recherches.

Sources: wikipédia, http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/userfiles/image/aromatherapie.jpg